Tipicomm https://tipicomm.com Vos publics au rendez-vous Wed, 08 Nov 2017 16:03:58 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://tipicomm.com/wp-content/uploads/2017/05/cropped-cropped-favicon_tipicomm-32x32.png Tipicomm https://tipicomm.com 32 32 Cité des Sciences : Terra Data, l’expo qui décode les données numériques https://tipicomm.com/cite-sciences-terra-data-expo-decode-donnees-numeriques Wed, 08 Nov 2017 16:00:11 +0000 https://tipicomm.com/?p=882 Cet article Cité des Sciences : Terra Data, l’expo qui décode les données numériques est apparu en premier sur Tipicomm.

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La Cité des Sciences et de l’Industrie propose jusqu’au 7 janvier 2018 une exposition sur les données numériques : Terra Data. Cette dernière nous donne notamment l’occasion de mieux comprendre les apports des données dans plusieurs secteurs, dont celui de la culture. Nous allons parler de deux exemples, l’un artistique, l’autre historique, qui m’ont particulièrement marquée au cours de la visite.

Réalisée par la Cité des Sciences et de l’Industrie, Terra Data s’inscrit dans un contexte où nous sommes entourés d’objets connectés et d’appareils électroniques. Elle apporte des réponses à plusieurs questions : à quoi servent ces données ? Comment agissent-elles sur notre existence ? L’exposition a été mise en place grâce au soutien de l’INRIA (Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique) et avec l’aide du public.

Un plongeon dans le monde des pixels

Venise Time Machine

Venise Time Machine, exposition Terra Data, Cité des Sciences

Terra Data prend place dans un espace fermé où sont disposées trente tables carrées, la plupart interactives, rappelant ainsi le monde des pixels. La visite se déroule en 4 temps,  sous la forme d’un parcours de découverte. Chaque phase correspond à une question :  les données, qu’est-ce que c’est ? Les données, comment les traite-t-on ? Les données, qu’est-ce que ça change ? Les données, où ça nous mène ?

Dès le début de la visite, on nous apprend que l’humanité a produit et continue de créer chaque jour une quantité massive de données, devenue difficile à gérer : le “big data”. Par la suite, plusieurs dispositifs interactifs permettent de mieux comprendre l’utilité des algorithmes servant au traitement de ces gros volumes de données. Je ne vous en dis pas plus pour vous laisser le plaisir de la découverte !

Avis aux amateurs d’art et de patrimoine

L’exposition est interactive en mettant à disposition plusieurs outils numériques. Deux d’entre eux ont particulièrement retenu mon attention, en raison de leur spécificité culturelle.

Tout d’abord, l’algorithme Replica : il permet de générer un flux similaire d’œuvres d’art possédant toutes un point commun. Il peut s’agir aussi bien des mêmes tons de couleur, que du même genre artistique (peinture d’histoire, nature morte, portrait…), ou du type de personnage représenté (femme, homme, noble, religieux…). Ce tri de tableaux numérisés est possible grâce à des algorithmes servant à croiser et à analyser de nombreuses données selon certaines modalités. Cette expérience s’inscrit dans la même logique que la reconnaissance faciale, qu’il est également possible de tester au sein de l’exposition.

Photographie

Photographie « Venise Time Machine » (c)DHLAB

Ensuite, “Venice Time Machine” : il s’agit d’un projet qui a permis de modéliser en 3D la ville de Venise et son empire méditerranéen de 980 à nos jours. Il a été mis en place par l’Université polytechnique fédérale de Lausanne, l’université Ca’Foscari de Venise, les archives d’État de la ville et la fondation Giorgio Cini. “Venice Time Machine” a été possible grâce à la numérisation de 80 kilomètres d’archives et à l’analyse de bases de données. Ce travail conséquent a permis d’obtenir des images digitales de chaque document d’archive. Ces images ont été ensuite analysées avec des algorithmes dans le but de créer les données manquantes à partir des existantes. Des historiens se sont également chargés de l’analyse des documents digitalisés afin d’en retenir les informations principales telles que les lieux et les noms des vénitiens. Enfin, la modélisation a été possible pour reconstruire les entités présentes dans les documents. Ainsi, ce projet s’inscrit dans une logique de meilleure compréhension du passé grâce aux outils numériques du présent. Comme à l’image d’un “Google Map” temporel, “Venise Time Machine” permettra aussi bien aux historiens qu’au grand public de se promener dans Venise pour y rencontrer ses habitants au fil des siècles et découvrir leur quotidien. Qui n’a jamais rêvé de voyager dans le temps ? Cette expérience est un pas en avant dans la reconstruction des villes dans l’histoire. Pendant l’exposition, une vidéo impressionnante sur grand écran nous permet d’avoir un aperçu de la reconstruction du quartier du Rialto grâce aux algorithmes. C’est ici que se sont installés les premiers marchands vénitiens et que la construction de la ville a commencé.

Découvrez aussi le reportage « Remonter le temps à Venise » de la chaîne RTF (11 min)

Mon avis

Terra Data est vraiment au cœur du phénomène actuel de l’augmentation massives des données numériques dans notre quotidien. L’exposition apparaît comme une prise de conscience et permet de sensibiliser les visiteurs aux usages numériques et à la protection de la vie privée tout en montrant les possibilités infinies que permettent toutes ces données. Elle se veut également pédagogique puisqu’il est possible de mettre directement en pratique ce que l’on vient d’apprendre. Pour cela des jeux interactifs à faire seul ou à plusieurs sont disponibles comme réaliser un nœud de cravate avec des algorithmes ou des quiz.

Côté patrimoine, c’est aussi l’occasion de comprendre comment les datas servent l’histoire. À travers le projet “Venice Time Machine”, nous voyons que les algorithmes ont permis d’obtenir une base de données qualitative sur la ville et ses habitants.

Une expo à faire en famille ou entre amis !

Pauline Werth pour Tipicomm

Fiche technique

Site :
 exposition Terra Data

Ouverture : du 4 avril 2017 au 7 janvier 2018

Lieu : Cité des Sciences, Paris

MARius : le patrimoine culturel Marseillais embrasse le monde

Avec le lancement de la plateforme Marius, la ville de Marseille facilite l’accès à ses archives...

Magnum Photos, l’œil photographique du monde

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Cité des Sciences : Terra Data, l’expo qui décode les données numériques

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MARius : le patrimoine culturel Marseillais embrasse le monde https://tipicomm.com/marius-patrimoine-culturel-marseillais-embrasse-monde Thu, 02 Nov 2017 17:15:21 +0000 https://tipicomm.com/?p=859 Cet article MARius : le patrimoine culturel Marseillais embrasse le monde est apparu en premier sur Tipicomm.

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Avec le lancement de la plateforme Marius, la ville de Marseille facilite l’accès à ses archives culturelles et de patrimoine. Le portail regroupe déjà plus de 70 000 ressources numérisées qui participent au rayonnement de la ville à travers le monde : photographies, sculptures, peintures, cartes géographiques.

Le projet du portail Marius

La mise en place de ce projet a nécessité une exceptionnelle campagne de numérisation menée par les Archives municipales de Marseille. L’un des objectifs recherchés est de rendre accessible le patrimoine culturel de Marseille à toutes les personnes intéressées par l’histoire de la ville. Même si certains documents émanent d’autres pays ou régions françaises, la majorité d’entre eux proviennent de Marseille. Cette démarche de numérisation et d’accès gratuit aux images numérisées a été mise en place pour répondre à une forte demande du public.

Comment fonctionne Marius ?

Fort Saint-Jean (porte) Marseille (Bouches-du-Rhône) – Fort Saint-Jean - Degaye, Adolphe (1804 - 1883) Marseille [s.d] Date : [s.d] Source : 2-53A425 Droits : domaine public

Fort Saint-Jean (porte) Marseille (Bouches-du-Rhône) – Fort Saint-Jean – Degaye, Adolphe (1804 – 1883) Marseille [s.d] Date : [s.d] Source : http://marius.marseille.fr,  2-53A425

Il est possible de mener une recherche soit par type de document soit directement via un moteur de recherche (en indiquant le lieu de conservation ou bien des mots clés). Si nous décidons de mener une recherche par typologie de document, il nous faudra choisir parmi les catégories visibles sur la page d’accueil : images, livres et manuscrits, cartes et plans, presse ou objets.
Dans chaque sous-catégorie, il est possible d’affiner la recherche en choisissant le type précis de document (exemple des cartes postales dans les images), la collection, le lieu de conservation, l’auteur / l’artiste ou encore la période historique.
Ensuite, chaque image numérisée est accompagnée d’une notice complète permettant de contextualiser le document : la description, l’auteur, la date, le lieu de conservation, les droits à l’image.
Le document peut être affiché en plein écran, ce qui en facilite l’observation. Il est également possible de zoomer pour saisir toute la finesse des ressources. La consultation et l’analyse sont facilitées, notamment au niveau de la paléographie de certains des manuscrits.

Avis aux géographes et cartographes

Un fond cartographique exceptionnel est également disponible sur le portail. Cette collection est d’une extrême richesse et témoigne de la position déterminante de la ville dans l’exploration et la découverte du monde. Avec cet ensemble de cartes manuscrites, un voyage au cœur du portulan de la Méditerranée nous est offert, allant du XVIe au XIXe siècle.

Atlas-portulan de la Méditerranée. Portulan de la Méditerranée centrale. Ollive, François, [Marseille] 1646 document cartographique manuscrit \ 62,2x82,6 cm Source: MS2125-F2 Etablissement: Marseille, Bibliothèque municipale Droits: domaine public

Atlas-portulan de la Méditerranée. Portulan de la Méditerranée centrale. Ollive, François, [Marseille] 1646 document cartographique manuscrit. Source : http://marius.marseille.fr, MS2125-F2. Marseille, Bibliothèque municipale. Droits: domaine public

Mon avis

La plateforme Marius est une source incroyable d’information sur le patrimoine de Marseille à travers les âges. Le portail s’inscrit complètement dans une volonté de rendre accessible les images de la ville au monde entier. Les archives offrent aux visiteurs qui ont envie de connaître Marseille un apport culturel énorme avec une multitude de contenus. Curieux, passionnés, à vous de choisir votre collection !

Pauline Werth pour Tipicomm

Fiche technique

Site :
 Marius

Nombre de ressources : 70000

Nombre de ressources : 70000 dont

Cartes et plans : 138

Manuscrits : 61

Images : 14698

Ville de Marseille

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Magnum Photos, l’œil photographique du monde

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Expérience numérique au musée du 11 Conti de la Monnaie de Paris

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Magnum Photos, l’œil photographique du monde https://tipicomm.com/magnum-photos-oeil-photographique-monde Thu, 26 Oct 2017 10:46:45 +0000 https://tipicomm.com/?p=784 Cet article Magnum Photos, l’œil photographique du monde est apparu en premier sur Tipicomm.

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© George Rodger/Magnum Photos UGANDA. 1958. Queen Elizabeth National Park. ‘Elephants have Right Of Way’ sign on crater lake track in the Queen Elizabeth National Park.

Fondée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’agence photographique Magnum Photos regroupe les explorations de 91 photographes et photojournalistes de renommée internationale. Garantissant leur indépendance, elle permet à ces derniers de rendre compte des événements mondiaux afin de provoquer une prise de conscience. Laissons-nous transporter dans les grands événements de l’Histoire ; découvrons le monde sous un autre angle…

Un projet ambitieux

En première page du site, cette phrase d’Henri Cartier-Bresson, un des fondateurs de l’agence, annonce la couleur : « Magnum est une communauté de pensée, une qualité humaine en partage, une curiosité de ce qui se passe dans le monde, un respect de ce qui s’y passe et le désir de le transcrire visuellement. » Au départ de cet ambitieux projet réside donc la conviction que le médium photographique est capable de rendre compte des évolutions historiques et d’apporter un regard neuf sur un événement, un phénomène, un lieu ou une époque.

Le visage de la révolte

https://www.magnumphotos.com/arts-culture/society-arts-culture/protest/

En progressant dans la découverte, on s’attarde sur de belles expositions en ligne. De New York à notre écran voyage ainsi l’exposition « Protest ! », qui rassemble des images de résistance. Ces photographies ont pour la plupart marqué leur époque, saisissant au vol le mouvement de l’Histoire en cours, ou témoignant d’une souffrance enfin mise à jour. Aux côtés  de la célèbre photographie du manifestant de la place Tien An Men, on trouve par exemple un cliché immortalisant des étudiants lançant des projectiles sur la police lors des émeutes de mai 68 à Paris. Les œuvres exposées représentent différents visages de la révolte, du mouvement de foule au portrait individuel.

Une vision intime

Pour les 70 ans de Magnum Photo, le directeur David Kogan retrace l’histoire de l’agence et expose sa vision personnelle de la photographie : pour lui, cette dernière a une portée signifiante essentielle, révélant plusieurs aspects d’une société, dans l’intimité comme dans l’espace public. Accompagnant son texte d’une sélection de photos emblématiques, ce dernier s’attache à décrire  l’évolution du projet initial et sa pérennité, y compris à l’époque du numérique. En effet, le site que nous parcourons aujourd’hui a été créé avant tout pour permettre à une plus large audience d’accéder aux archives.  

Décrypter les images

Enfin, on saisit l’occasion d’approfondir des sujets d’actualité, par le prisme de clichés choisis autour d’un événement singulier. Dans ces parcours, les images sont décrites, analysées et mises en comparaison avec d’autres œuvres ; elles peuvent également servir de support ou d’illustration à un exposé de la situation politique. Dans le parcours « Le Brexit de A à Z » par exemple, on apprécie la manière dont la photographie confère un poids à ce qui est dit, liant le récit des faits à la réalité concrète. Cette série de photographies se présente comme un guide visuel : à chaque lettre de l’alphabet correspond un problème économique ou politique majeur pour les votants britanniques, accompagné d’une illustration. Pour le mot « Royaume », on trouve par exemple la photographie d’une vieille femme devant sa porte d’entrée, aux côtés d’un portrait de la reine Élisabeth l’année de son Jubilé. Le portrait est orné de drapeaux du Royaume-Uni, au moment où le slogan de l’UKIP demeure : « We want our country back ! ».

Un témoignage essentiel

Le parcours « Photographier une crise » occupe une place centrale dans le site, interpellant le visiteur : cette série de photos commentée s’attache à décrire les différents enjeux qu’implique la photographie de migrants, depuis la fondation de Magnum. La première image est celle d’un bateau capturé par Alex Majoli, celui-ci s’étant échoué avec 528 réfugiés de Libye à bord. La légende ne cache pas la réalité des chiffres, afin que cette image singulière en évoque bien d’autres à notre esprit. En effet, on nous indique qu’au moins 1680 personnes ont trouvé la mort entre avril et juin en tentant d’effectuer cette traversée.

Cette entreprise de documentation des crises migratoires remonte à l’après-guerre, les fondateurs de l’agence ayant observé ce phénomène en Europe. Avec la montée des tensions et l’augmentation des migrations forcées, les photographes de Magnum  ont choisi de reprendre cette direction, comme dans la série « Desperate Crossings » de Paolo Pellegrin par exemple. Ce projet soulève cependant des questionnements d’ordre pratique et éthique, qui sont exposés et discutés tout au long du parcours. En effet, si les photographes se sentent investis d’un devoir de témoignage, ils peuvent se heurter à des problèmes de consentement, l’identification d’un individu impliquant parfois sa famille restée sur place. Le médium photographique est cependant un outil précieux dans la mesure où il permet de figer le temps d’une réalité souvent dramatique, conférant par là un pouvoir signifiant à l’image. Il est important, pour les générations futures, de garder une trace immuable de ces mouvements fugitifs.

Si vous voulez redécouvrir certains clichés devenus cultes, ou appréhender un événement à travers différents angles de vue, n’hésitez pas à parcourir ce site plein de richesses ! Laissez-vous transporter à travers le monde, sur les traces des grands photographes, qui s’efforcent, selon la formule d’Henri Cartier Bresson, de « mettre sur la même ligne de mire la tête, l’œil et le cœur ».

Camille Chopin pour Tipicomm

Fiche technique

Site :
 Magnum Photos

Création : 1957

Photographies : 20131

Nombre de ressources : 20512

Europeana, un échange culturel européen

Europeana : un voyage dans le temps au travers des plus belles œuvres et archives du patrimoine européen.

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Collections du musée du quai Branly, une plongée dans le monde des civilisations

Objets du quotidien ou œuvres d’art, archives ethnologiques ou véritables spectacles, on...

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Expérience numérique au musée du 11 Conti de la Monnaie de Paris https://tipicomm.com/nouvelle-experience-numerique-musee-11-conti-monnaie-paris Wed, 18 Oct 2017 15:52:52 +0000 https://tipicomm.com/?p=763 Cet article Expérience numérique au musée du 11 Conti de la Monnaie de Paris est apparu en premier sur Tipicomm.

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La Monnaie de Paris, institution monétaire nationale de la France, ouvre au sein de son usine un nouvel espace muséographique, le 11 Conti. Il s’agit de la dernière fabrique de monnaie encore en activité au sein de la capitale. Tout le long du parcours de visite, des dispositifs numériques accompagnent les visiteurs pour proposer une approche inédite du cœur de la Monnaie de Paris.

Comment se déroule l’exposition ?

Le début de la visite nous plonge directement dans l’usine puisque nous pouvons apercevoir plusieurs ateliers de fabrication, tels que la fonderie ou la ciselure. Les différents métaux, servant à la conception des pièces, sont exposés dans « la salle des matières ». Pour les plus curieux, cette introduction s’achève par la consultation d’un écran tactile servant de base de données des métaux.

La suite de la visite se veut encore plus immersive avec un parcours multisensoriel. Ce sont précisément 45 dispositifs numériques qui sont intégrés pour susciter l’interaction, la collaboration ou encore la compréhension des informations transmises.

Servant à rendre la visite plus ludique et accessible pour les visiteurs, ils offrent :

  • La diffusion d’informations sous forme de films : témoignages d’employés, vidéos pédagogiques ludiques, etc. ;
  • l’immersion en plongeant le visiteur dans une expérience sensorielle avec notamment des projections ;
  • l’interaction avec des quiz ou des jeux multijoueurs sur écrans tactiles ;
  • la manipulation d’objets numérisés en pouvant les zoomer et les tourner grâce à un écran tactile. Il était possible de manipuler les différents métaux ainsi que certaines des pièces finales de leur collection.

Trois expériences à ne pas manquer !

Photographies de la Monnaie de Paris

Photographies de la Monnaie de Paris

  • Sur une table était projetée les mains d’une graveuse travaillant une pièce de monnaie. Cette expérience m’a tout de suite donné la sensation d’être immergée dans le quotidien de ces ouvriers spécialisés.
  • Les jeux multijoueurs favorisent l’interaction entre les visiteurs. « 1, 2, 3 collectionnez » en est un bel exemple puisqu’il mettait en compétition les joueurs autour des pièces de monnaies. Ce fut une expérience intéressante car elle pousse au challenge : chacun doit composer des collections de pièces le plus rapidement possible. À tester en famille ou bien entre amis !
  • Différents ateliers étaient également disponibles pour apprendre les métiers de la Monnaie de Paris. Il était ainsi possible de tester de façon ludique les techniques de frappe et de gravures de monnaies et de médailles avec diverses installations numériques.

Mon avis

Le choix des différents types d’outils m’a beaucoup plu puisque chacun d’entre eux possède un objectif bien précis : les jeux renforcent la collaboration ou le challenge entre les visiteurs, les vidéos mettent en avant des explications sous forme ludique et les écrans tactiles favorisent l’interaction. La visite vaut vraiment le détour si vous êtes amateur de pièces ou juste curieux de découvrir un musée étonnant.

Hâte d’y retourner afin de profiter pleinement de l’ensemble des dispositifs de la visite !

Pauline Werth pour Tipicomm

Toute la série Art Curiosity

Fiche technique

Site :
 Monnaie de Paris

Ouverture : 30 septembre 2017

Adresse : 11, quai de Conti – 75006 PARIS

Europeana, un échange culturel européen

Europeana : un voyage dans le temps au travers des plus belles œuvres et archives du patrimoine européen.

araGo ou le tour de France de la photographie

Le portail de la photographie Mettant en lumière de nombreux clichés conservés en France et leurs...

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